Sujet phare depuis quelques années et dont l’importance est croissante, les économies d’énergies sont une des clés de voûte écologique et environnementale de la problématique « verte ». De nombreux systèmes se mettent en place pour analyser, diagnostiquer et solutionner les cas utilisant trop et souvent mal l’électricité, le gaz ou encore le fioul. L’objectif est simple : réduire et mieux consommer les « énergies ».
Le diagnostic de performance énergétique en lui-même permet d’évaluer la consommation d’énergie d’un logement et de ses conséquences en termes d’émission de gaz à effet de serre. Décidée par l’Union Européenne, le but est de mettre en place une politique cohérente pour les particuliers comme pour les professionnels afin de réduire sa consommation quotidienne. Ce diagnostic réalise une analyse poussée permettant de connaitre l’environnement de l’habitation comme sa surface, son isolation, ses matériaux ou encore son orientation, et, ses installations liées au chauffage, à l’eau chaude et à la climatisation notamment.
Un classement de A à G
Deux indices en résultent. Celui de l’énergie décomposé en 7 classes allant de A à G. A titre d’exemple, A désigne un logement très économe utilisant moins de 50 Kw par mètre carré par an et G une habitation ouverte aux quatre vents consommant plus de 450 Kw par mètre carré par an. L’indice climatique surveille l’émission de Co² par mètre carré par an. La catégorie A caractérise une faible émission (inférieure à 5 kg de Co² par m² par an), a contrario la G a une incidence très négative sur la couche d’ozone (supérieure à 80 kg de Co² par m² par an).
Ces indications permettent d’obtenir en un coup d’œil une évaluation impartiale de la qualité intrinsèque du logement étudié. Cette cotation étant la même pour toutes les habitations, il suffira d’indexer sa consommation moyenne personnelle (qui varie d’un foyer à l’autre) pour obtenir rapidement les coûts énergétiques générés. En découle également, toute la phase de conseil pour améliorer les installations en place. Même si ces travaux ne sont pas obligatoires, leurs incidences sur la consommation permettent de réaliser des économies substantielles. À noter, qu’une évaluation est valable 10 ans et seuls des professionnels évidemment indépendants sont agrées pour réaliser cette étude.
Un DPE est un réel indice clé
Ce diagnostic de performance énergétique peut avoir lieu lors d’une construction, lors d’une vente comme lors d’une location de bien. L’affichage est désormais obligatoire dans les bâtiments de moyenne taille (supérieur à 1000 mètres carré) utilisés par les institutions Etatiques. Cette visibilité de l’information se retrouve également de plus en plus au sein d’agences immobilières afin d’encourager la prise en compte de ces paramètres écologiques et de stimuler la réalisation de travaux en ce sens, pour les vendeurs comme pour les acquéreurs.
Le diagnostic de performance énergétique est encore en plein développement, mais gageons que son utilité et sa pertinence sont réelles afin que la prise de conscience soit collective, depuis les constructeurs jusqu’aux utilisateurs. Les électroménagers (machine à laver, réfrigérateur, congélateur, etc.) notamment sont déjà au diapason depuis quelques années et les habitudes de consommations évoluent positivement par la prise en considération de ce paramètre de plus en plus régulièrement.